Joies & Tristesses

Dans les années 2013 et 2014 Eric Pijnaken se concentrait pour son travail photographique sur le silence, inspiré par une citation de Miles Davis : « La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence ». Ce silence n'est pas seulement musical, mais se trouve aussi dans le visuel. Les images existent grâce au silence, grâce à la vacuité. Le silence permet les expressions, la vie. Dans cette veine est née la série de photographies « Joies & Tristesses ». C'est un assemblage de deux ou trois photos. Les photos en couleur représentent le monde des choses, créés par les hommes. Néanmoins elles parlent un langage. Elles s'expriment tout seul. Les photos en noir et blanc représentent les hommes, dans tout leurs états. Même figés par un appareil photo ils bougent. Ce monde silencieux des choses, et ce monde vivant des hommes, s’entremêlent et s'interrogent. Le spectateur est invité de trouver la clé, une clé qui peut être différente pour chacun et chacune.

 

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Eric Pijnaken est né en 1942 à Rotterdam. Depuis sa jeunesse il fut déjà passionné par la photographie. Quand il avait 19 ans il décrochait un deuxième prix dans un concours national aux Pays-Bas avec des diapositives de la construction du métro dans sa ville natale.

Il habite en Ardèche méridionale depuis 25 ans, et sur demande propose des expositions en France, Pays-Bas, Suisse. Il est inspiré par l'Arte Povera, courant artistique crée en 1967 par l'Italien Germano Celant, qui s'opposait à la société de consommation, et la dictature des grandes entreprises. Celant faisait un retour au valeurs basiques, exprimés avec des moyens simples. Commencé dans le monde des arts plastiques, cette approche s'est traduite en photographie. Autre sources d'inspiration sont des photographes célèbres, comme Willy Ronis, Henri Cartier-Bresson, Diane Arbus, Sally Mann et autres. Fin 2016 Eric Pijnaken décroche un award du Tokyo Internatioal Foto Awards avec sa série de photo-collages « Le Monde Déchiré ».