Évolution technique des sources lumineuses des phares et balises

Le phare, symbole de sécurité maritime, nous fascine tous. L’image du faisceau lumineux, apparaissant au loin pour guider les navires, fait depuis des siècles partie de notre imaginaire collectif.

Dans le cadre des « Phares s’éclatent à l’ouest » et de l’évènement « 2015, l’année de la lumière », l’Aménagement Nord Picardie et la Direction InterRégional de la Mer Nord Atlantique – Manche Ouest expose au Phare de la Pointe Saint Mathieu du 20 mai au 31 août 2015 une collection de différents objets de signalisation maritime : de magnifiques optiques, des lentilles de Fresnel, véritables objets d’art et de technologie ainsi que de nombreuses ampoules à filament, halogène ainsi que des Diodes Electroluminescentes (D.E.L).

Depuis les tours à feu, premiers phares de l’Antiquité, qui brûlaient du bois ou du charbon jusqu’à nos jours où une lampe de quelques watts se voit à plus de 50 kilomètres, les ingénieurs n’ont cessé de perfectionner la qualité des sources lumineuses. Entre temps, en 1611, la première lanterne close fût expérimentée à Cordouan. Puis en 1825, Auguste Fresnel, physicien français inventa la lentille à échelons, « Lentille Fresnel », focalisant la lumière en un seul sens afin d’intensifier la puissance du faisceau lumineux.

 

Jusqu'au 31 août dans l’espace d’exposition du phare Saint-Mathieu, aux heures d’ouverture du phare, entrée libre.