"Sculptures" de Roseline Granet

Elève à l'Art Students' League, à New York, en 1954, Roseline Granet fréquente l'atelier Zadkine dans ces années 50 puis La Grande Chaumière, à Paris, entre 1956 et 1959. C'est là qu'elle fait la rencontre de Sam Szafran - futur peintre et pastelliste, puis de Jacques Delahaye, sculpteur qui l'encouragera à mettre sur pied la Fonderie Clementi, à Meudon, en 1960. Là, où depuis cette date, elle travaille la sculpture.

 

 Roseline Granet s'est engagée dans la voie de la sculpture figurative expressionniste. Toute son œuvre est dédiée à l'expression du mouvement. Le corps humain fait partie des constantes de ses thèmes même si souvent les animaux apparaissent dans l'œuvre.

Sans turbulences, sans agitation, elle poursuit un chemin où la matière doit être à son service pour suggérer le mouvement, la vie. Dans ses œuvres, elle réussit à nous faire oublier la rigidité du matériau pour nous laisser en mémoire seulement la fragilité de la vie, la surprise du mouvement, de l'équilibre à la limite de la rupture.

« Vous connaissez Roseline Granet ? Le Jean-Paul Sartre qui marche éternellement contre le vent dans la cour de la BNF Richelieu et dont un plaisantin vole parfois les lunettes de bronze, c'est elle, comme le Rostropovitch de Berlin, ou le décor sculpté de l'hôtel Park Hyatt rue de la Paix. Sans oublier une sculpture que tout le monde veut acheter au Bon Marché, et qui n'est pas à vendre… »